« Il y a quelque chose d’un peu ridicule et de misérable dans le mythe de l’art abstrait dont nous avons hérité et qui voudrait
que la peinture soit autonome et pure et ne renvoie qu’à elle-même. Mais la peinture est impure. Et elle trouve sa continuité dans ses impuretés mêmes. » Philip Guston
“There is something ridiculous and miserly in the myth that we inherit from abstract art: That painting is autonomous, pure and for itself, and therefore we habitually analyze its ingredients and define its limits. But painting is ‘impure’. It is the adjustment of ‘impurities’ which forces painting’s continuity.”
« Je ne pense pas que l’art américain contemporain vaille la peine d’être discuté. C’est de l’art universitaire. C’est l’art qui vient de l’enseignement dans les universités, dans lequel vous avez des idées préconçues sur ce que vous voulez faire et ensuite vous illustrez celles-ci. […] Au cours des dernières décennies, l’art moderne a été dégradé en ornement. C’est dommage. Il s’adapte très bien à la société américaine. Dans un immeuble de bureaux, vous n’allez pas voir une de mes peintures sur le mur à côté de l’usine, mais vous pourriez en mettre une composée de quelques verticales et horizontales. Je préfère un art plus critique. » P. G.
“I don’t think contemporary American art is much worth talking about. It’s college art. It’s art that comes from being taught in colleges, in which you preconceive what it is you want to do and then you illustrate what it is you have preconceived. […]
In the last several decades, modern art has been degraded into ornament. It’s too bad. It fits American society very well. In an office building you’re not going to see one of my pictures on the wall next to the plant, but you could put a picture of a few
verticals and horizontals there. I prefer a more critical art.”
Édition bilingue français-anglais
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