Ce livre richement illustré raconte l’histoire de la lampe Jieldé et de son créateur. En 1953, à Lyon, l’ingénieur mécanicien Jean-Louis Domecq bouleverse l’univers de l’éclairage industriel en inventant une lampe articulée, idéalement adaptée au travail en atelier. La Jieldé – d’après les initiales de son créateur – concentre tous les atouts qui manquaient jusqu’alors au luminaire présent sur les machines-outils. Posée sur un socle tournant à 360 degrés et complètement articulée, l’innovation principale de cette lampe hors du commun réside dans son fonctionnement électrique : les fils ont disparu, remplacés par des contacts ondulés en chrysocal qui font circuler le courant au sein des articulations !
Belle à l’extérieur avec sa silhouette en zigzag, révolutionnaire à l’intérieur, la Jieldé a traversé le temps, glissant doucement des ateliers de mécanique au salon des particuliers dans lequel elle s’invite dès le début des années 1980.
Devenue un objet culte du mobilier industriel, la Jieldé bénéficie de la même aura que ses contemporaines, les lampes Gras, Luxo-L1 ou encore Tizio. Mais contrairement à ses illustres comparses, elle ne résulte pas de la réflexion d’un designer, mais du coup de crayon d’un chef d’entreprise motivé par la seule obsession de répondre à son propre besoin en éclairage ainsi qu’à celui de sa clientèle. Par l’histoire de sa création et son évolution, la Jieldé occupe ainsi une place à part dans l’univers du luminaire contemporain.
Documents et ressources à propos du livre |
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Le Progrès de Lyon - repères |