« J’ai accroché au mur le travail que j’avais fait depuis plusieurs mois. Ensuite, je me suis assise et je l’ai regardé. Je pouvais voir que chaque peinture ou dessin avait été réalisé selon l’enseignement d’un professeur ou d’un autre et je me suis dit : “Dans ma tête il y a des choses qui ne ressemblent pas à ce qu’on m’a enseigné – des formes et des idées qui me sont si proches, qui sont si naturelles à ma façon d’être et de penser, qu’il ne m’est pas venue à l’esprit de les noter.” J’ai décidé de recommencer à zéro – d’éliminer ce qu’on m’avait enseigné – d’accepter comme vraie ma façon de penser. Ce fut l’un des meilleurs moments de ma vie. » Georgia O’Keeffe
« Rien n’est moins réel que le réalisme. Les détails vous embrouillent. Ce n’est qu’en sélectionnant, en éliminant, en accentuant, que nous obtenons le vrai sens des choses. » Georgia O’Keeffe
« Je me disais à moi-même je peindrai ce que je vois – ce que la fleur signifie pour moi, mais je la peindrai grande et cela forcera à prendre le temps pour la regarder – j’obligerai chaque habitant affairé de New York à prendre le temps pour voir ce que je vois dans les fleurs. » Georgia O’Keeffe
Georgia O’Keeffe est née à Sun Prairie en 1887 et décédée à Santa Fe (Nouveau-Mexique) en 1986. En 1917, la galerie 291 d’Alfred Stieglitz consacre une exposition solo à Georgia. Stieglitz et elle se marient en 1924. Dès lors, ils s’épauleront dans leur art respectif. Georgia devient la muse du photographe qui fera plus de 350 portraits d’elle. L’œuvre de O’Keeffe montre sa prédilection pour les formes naturelles (coquillages, fleurs…) et les paysages, traités à la limite de l’abstraction.
Ouvrage bilingue français-anglais
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